Préparation mentale : de l’échec à la réussite

« Le mental fait tout ! Les muscles ? Des morceaux de caoutchouc. Tout ce que je suis, je le dois à mon mental » Paavo Nurmi. Dans le sport et particulièrement en course à pied, le mental peut faire la différence. Courir un marathon en moins de 3h, ça se court au mental. Courir l’ultra trail du Mont Blanc (171km), ça se court au mental. Courir son premier 5km, ça se joue au mental. Pour progresser en running, il ne suffit pas seulement d’entraîner son corps, il faut aussi entraîner son cerveau à l’effort grâce à la préparation mentale. 

Pour tous les sportifs 

La préparation mentale n’est pas que l’apanage des élites. Souviens-toi quand tu t’es mis à la course à pied. Dur le premier kilomètre, non ? Rappelle-toi les efforts immenses, la volonté de dingue que tu as dû mettre pour recommencer la fois suivante et ainsi de suite. Notre corps est capable de beaucoup de choses. Il faut juste en convaincre notre cerveau. C’est là que la préparation mentale entre en jeu : préparer son cerveau à la difficulté et à la douleur pour avoir la capacité de les surmonter au moment voulu. 

Dépasser ses limites 

Il n’y a pas de limite à la progression. Le mental, ça se travaille sur des gros entraînements, sur les compétitions. C’est à force de se confronter à nos limites mentales que nous pouvons les repousser et se rendre compte que nous pouvons toujours aller un peu plus loin. Pour y arriver, trois astuces : 

  1. Ne pas anticiper la douleur : lorsque tu as l’impression de ressentir un début douleur, concentre-toi sur ta respiration 
  2. Tenir malgré la distance : ne pense pas la course dans son kilométrage total, mais segmente par kilomètre par exemple ou tous les 5km, etc. 
  3. Penser positif : imagine-toi sur une montagne, la première partie de la course correspond à la montée jusqu’au sommet (fais des réserves de ton énergie), la deuxième partie de la course, la descente (tu peux y aller, c’est bientôt la fin, tu as fait le plus dur, bientôt la délivrance). 

Rester motivé 

Se préparer à l’entraînement permet de mieux gérer lors de la course. Ça vaut aussi pour la douleur. Lorsque tu ressens une douleur lors de l’entrainement, répète ce mantra :  « la douleur est temporaire ». L’inconfort est temporaire et donc plus acceptable. C’est un moyen de se donner la force de continuer. Pendant ce moment difficile, tu peux aussi te concentrer sur ta respiration ou ta foulée : « un pas après l’autre » est aussi un excellent mantra. Chaque foulée te rapproche de la ligne d’arrivée. 

Surmonter la difficulté 

Lorsque tu es en difficulté lors d’une séance ou d’une course, rappelle-toi tous les défis que tu as relevés. Souviens-toi de cette côte hyper dure où après des semaines à tenter de la gravir en une fois, tu as fini par réussir. Rappelle-toi de cette course hyper difficile dans la boue et sous la pluie qui t’a semblé interminable et que tu as pourtant fini. Tu es fort et tu peux le faire, puisque tu as déjà fait plus dur. Le mental transforme un échec en une réussite. 

Chaque jour, des personnes, dont nous pensions incapables de faire quoi que ce soit, surprennent le monde. Pourtant, rien ne les destinait à le faire. Alors pourquoi pas toi ? 

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